dimanche 24 novembre 2013

Severine Grenda 'Im-plant-ation(s)
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                                                  (c)ADCK-CCT, photogr. Eric Dell'Erba                                                 
                                                      
Severine Grenda Im-plant-ation(s)

Séverine Grenda part de la maison pour multiplier l'idée même de maison. Intervenant dans un espace occupé par un meuble très mposant, l'artiste a choisi d'évoquer ce qui, à partir de ce lieu qu'est le château Hagen - et sans doute de cette pièce même qui était le bureau de Tibby Hagen - il s'est, dans le passé, déployé en termes de quartier, de logique de ville, de perspectives de rentabilité dans le domaine de la construction en série….L'accession à la propriété - et son pendant, la spoliation - est l'un des enjeux majeurs de l'histoire de la colonisation. Dans les récits historiques, le colon est défini comme quelqu'un qui vient s'installer 'définitivement' sur une terre, qui, le plus souvent, est pour lui, synonyme de renaissance, survie, nouvelle identification ….On parle de 'concession' ; mais, finalement, qui concède quoi à qui? Qu'est-ce qui est concédé? Habite-on ou est-on habité par une histoire? Séverine Grenda poursuit ici un propos déjà abordé dans un travail intitulé ' demain-j'accède-à-la-proprietè'. Calédonienne, elle se sent particulièrement concernée par l'histoire de 'l'implantation' et les répercussions que cela peut avoir sur plusieurs générations.

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